Inspirée du mode d’organisation de ses équivalents forestois et anderlechtois, la section schaerbeekoise du comité régional Non au plan Good Move a été fondée en 2022.
Dès le départ, un double objectif a été poursuivi :
- Fédérer et renforcer des groupes de Schaerbeekois déjà impliqués dans l’analyse critique des décisions que – sous le paravent du plan Good Move – les autorités locales imposaient ou se préparaient à imposer ;
- Défendre le plus efficacement possible les intérêts des citoyens lésés par la politique de mobilité. Puisque les grands principes de cette politique relèvent du gouvernement de Bruxelles-Capitale, la création du comité régional Non au plan Good Move a permis d’étendre les initiatives de contestation nées dans différentes communes.
Le comité Stop au plan Good Move Schaerbeek inclut notamment le collectif Princesse Élisabeth. Dès 2020, les membres de ce collectif ont été le fer de lance de la lutte contre les abus de la politique de mobilité dictée à l’échelon communal. L’engagement conjoint de ce collectif et de l’ASBL DRP a contribué de façon déterminante au report (au moins jusqu’à 2025) des travaux envisagés par la STIB sur le tronçon nord de l’avenue Princesse Élisabeth.
Concernant le tronçon sud, le collectif plaide sans relâche pour une remise en état (double sens, etc.) permettant de mettre un terme aux nombreuses conséquences néfastes induites à cet endroit.
« Un recours au Conseil d’État contre le réaménagement de l’avenue Princesse Elisabeth (sudinfo.be)
Le comité Pavillon – Stephenson – Verboeckhoven est une autre composante phare de notre section schaerbeekoise. En octobre 2022, ce groupe a âprement milité contre la « maille Good Move » que la coalition Défi – Écolo/Groen entendait forcer. Dans ce dossier, le mécontentement de la population s’est exprimé de façon massive et a contraint le collège communal à faire marche arrière.
Que ce soit à travers des habitants et/ou des commerçants, les autres quartiers schaerbeekois sont aussi représentés au sein de notre comité.
Nos démarches ont permis de mettre en évidence de tristes réalités qui concernent l’ensemble de Bruxelles :
- La politique de mobilité a un caractère totalement dogmatique et les mesures décidées ne reposent en rien sur des analyses factuelles et pertinentes (étude de mobilité, rapport d’incidences, critères d’évaluation, etc.) ;
- Pour parvenir à leurs fins, les responsables politiques instigateurs ou partisans du plan Good Move n’hésitent par à négliger l’avis des citoyens directement concernés (cf. idée méprisante selon laquelle il faudrait faire le bonheur des gens contre leur gré) ;
- Lorsque des citoyens et des citoyennes pointent les irrégularités et les aberrations qui sont de mises, la stratégie des autorités locales consiste à utiliser un triangle de rejet systématique des responsabilités. C’est ainsi que la population est ballotée (de préférence jusqu’à l’épuisement) entre la Région, le collège communal et la STIB .
Partant de ces constats, notre comité défend une approche fondée sur le bon sens :
- La politique doit s’adapter aux besoins et aux aspirations de la population, et non l’inverse !
- Assez des discours sur la prétendue « nécessité de changer de regard » ou sur « l’obligation de changer ses habitudes », etc. ! Oui au changement, mais si et seulement s’il apporte une plus-value démontrable pour la société.
- Dans ce contexte, il est impératif d’accepter que la population d’un quartier est parfaitement en mesure de déterminer ses intérêts de façon pertinente et démocratique. Aucun cabinet d’études ne peut rivaliser avec l’intelligence collective.
- Il est par ailleurs grand temps de prendre conscience que les contraintes auxquelles les citoyens sont soumis ne s’effacent pas, comme par magie, à coup d’amendes et/ou de politique de l’autruche.
- La politique doit reposer sur un raisonnement logique appuyé par des faits et par la prise en compte réelle des avis de la population.
- Il faut mettre fin aux nombreux projets qui ne reposent que sur une propagande vantant des « quartiers apaisés », alors que le vécu des gens inspire précisément le contraire. Ce genre de formules creuses (Smart Move, Good Living, Good Move), dont tout le monde peut apprécier l’indécence, témoignent de l’irresponsabilité de la majorité politique en place.
- Les citoyens doivent avoir la possibilité de s’exprimer et d’agir en connaissance de cause (=> importance du devoir de transparence pour les autorités locales) ;
- Ils doivent avoir un rôle crucial dans la fixation des mesures qui les concernent. Contrairement à ce qui se fait actuellement, l’avis des citoyens ne doit pas se limiter à la couleur des blocs de béton ou des pots de fleurs destinés à fermer les rues ;
- Ils doivent obtenir des réponses complètes et dignes de ce nom. « Nous sommes en démocratie et vous avez le droit de ne pas être d’accord » est une basse pirouette qui a été trop souvent entendue et qui ne démontre en rien la validité (méthodologique, statistique, etc.) des mesures proposées.
Bien qu’élémentaires, ces considérations ne semblent pas être prise en compte par le gouvernement bruxellois et par le collège de différentes communes. Dès lors, si vous souhaitez nous aider à remettre du bon sens dans la sphère politique.
Rejoignez-nous !
Il est important de souligner que la pétition contre le plan Good Move a Schaerbeek rassemble déjà plus de 2 600 signatures, sans compter toutes les autres pétitions des différents comités schaerbeekois contre le BadMove, témoignant ainsi du mécontentement généralisé de la population.
Pour une analyse approfondie de la situation, nous vous invitons à consulter l’article suivant : Bad Move à Bruxelles, l’apaisement, c’est la guerre de classes.
Nous vous encourageons à vous informer davantage sur les implications du plan Bad Move pour notre commune en consultant notre site web ainsi que notre page Facebook Stop au plan Good Move à Schaerbeek. Vous pouvez également nous contacter via le formulaire de contact.
Plus d’infos :