Comme chaque mois, la réunion du conseil communal de Schaerbeek n’a pas manqué de dévoiler comment la Liste du bourgmestre (essentiellement DéFI) et Ecolo/Groen placent la population dans un bourbier sans cesse plus profond.
Ce jeudi 29 mai 2024, il a notamment été question de mobilité (cf. deux motions relatives au dossier Princesse Élisabeth1), mais avant tout du budget… 2024 ! Notez cette fluidité comparable à celle d’une maille prétendument « apaisée »… Comme en matière de mobilité, DéFI et Ecolo/Groen souhaitent imposer des mesures qui feront durement souffrir la population schaerbeekoise. Et devinez qui en patira le plus ? Les classes populaires et défavorisées, bien entendu !
Sans être complet, citons la volonté de réaliser des économies sur le dos des bénéficiaires du CPAS, des pensionnaires de deux maisons de repos, du personnel du CPAS, des enfants fréquentant les cantines scolaires, etc. A contrario, il n’a pas été question de baisser les subsides destinés à certaines personnes ou associations – là aussi, devinez lesquelles en pratique – souhaitant réaliser des plantations ou encore faciliter la circulation des abeilles.
Comme en matière de mobilité, DéFI et Ecolo/Groen manipulent les faits, nient la réalité et s’appuient sur du vent. Ainsi, face au déficit de plus de 20 millions d’euros causé par des négligences dans la gestion du CPAS, ces partis veulent faire croire que les bénéficiaires de ce dernier ne seront pas affectés. Pourquoi donc ? Parce qu’ils considèrent que la pauvreté va baisser. C’est en nette contradiction avec l’évolution sur la période 2016 – 2024, mais c’est commode essayer d’enfumer les gens sans devoir réfléchir. Autrement dit, c’est l’équivalent budgétaire de l’évaporation du trafic automobile.
Le politique déconnecté de ses citoyens
Comme en matière de mobilité, DéFI et Ecolo/Groen n’ont aucune considération envers la population, ni envers la responsabilité qui leur incombe. Leurs échecs se sont accumulés depuis plus de cinq ans, mais aucun membre du collège n’en tire les conséquences adéquates en présentant sa démission. En lieu et place, les citoyens et citoyennes ont droit à une désinvolture sans limite : Cécile Jodogne qui rit en discutant avec son voisin, Bernard Clerfayt qui préfère se mettre à l’écart et d’occuper sur son GSM, idem pour une élue Ecolo, etc.
À Schaerbeek, l’état calamiteux de la mobilité et budget sont deux des nombreux fléaux causés par une classe politique déconnectée et méprisante. S’impliquer pour défendre une politique de mobilité sensée, c’est donc aussi – par ricochet – faire en sorte que les finances de la commune ne soient plus confiées à des personnes qui détruisent tout ce qu’elles touchent.