Le comité NON au plan Good Move à Jette s’est formé pour exprimer les préoccupations des habitants. Il est composé de nombreux riverains totalement bénévoles qui ont formé un groupe de personnes représentatives de la société jettoise dans son ensemble (riverains, commerçants, notaires, médecins, professions libérales, infirmiers, indépendants, personnes retraitées, représentants des comités contre le Bad Move).
Tous, nous sommes décidés à relayer et faire écho au mécontentement, au désespoir et à la colère des habitants face à l’aberration du Plan « Good Move » implémenté sur les communes de Jette, de Ganshoren et d’autres communes, au total détriment de ses habitants qui se voient entièrement privés de la mobilité essentielle à leur vie quotidienne et la liberté de mouvement auquel tout un chacun a droit dans sa ville.
Notre constat
Les aménagements prévus par les partis politiques Ecolo/Groen (Plan Good Move) soutenus par « Les engagés, ex-cdH (liste du bourgmestre à Jette) » et le « MR – Open VLD » sont déraisonnables, complètement idéologiques et vont à l’encontre de la liberté et du bien-être des riverains.
Ces mesures nous ont été vendues par tentative de culpabilisation des braves bourgeois que sont tous les habitants des communes de Bruxelles, avec, à l’appui un tas d’études et de statistiques pratiquement invérifiables. Les riverains sont plus qu’inquiets, en colère et déplorent le manque important de prise en considération par les autorités communales de ce à quoi aspire vraiment la population.
Pire encore, non seulement il n’y a pas eu de concertation ni d’écoute des citoyens, mais pas de communication non plus avant la mise en place de ces « aménagements ». Ne parlons même pas du manque total de transparence de ces mesures idéologiques.
Ce que nous ne voulons plus
Tous les citoyens, et même quelques politiciens qui sentent « tourner le vent », s’accordent sur les faits suivants :
- La fermeture de certains quartiers comme Esseghem et plus spécifiquement BROUSTIN empêche les riverains de se déplacer en toute liberté. Les personnes âgées ou à mobilité réduite qui représentent un gros pourcentage de la population, sont durement impactées, car la voiture reste leur unique moyen de déplacement et le seul moyen efficace pour les services itinérants d’arriver jusqu’à eux, soins infirmiers, médicaux et paramédicaux.
- L’aménagement avec d’horribles blocs en béton qui défigure l’environnement et la fermeture de Broustin engendre un sérieux et grave danger pour le passage des secours (Pompiers et ambulances). Des vies dépendent le plus souvent de quelques précieuses minutes. Cette fermeture créée également un sentiment d’insécurité.
- Les commerçants déplorent une importante baisse de leur chiffre d’affaires pendant les fermetures des quartiers. Certains commerçants envisagent de déménager et d’autres ne voient comme solution que la fermeture en cas de réaménagement du blocage, la faillite sera inévitable.
Ces aménagement empêchent à la clientèle d’accéder aux commerces et donc au-delà de la détresse humaine engendrée pour ces victimes qui voient leur vies ruinées, l’impact sur la vie des quartiers est immense, sans compter l’impact environnemental. Tous ces commerces sont un énorme plus pour les quartiers. - La déviation du trafic suite aux blocages entraine énormément plus de bouchons, de files et par conséquent beaucoup plus de pollution sur quelques axes sur lesquels on oublie un peu vite que des gens habitent aussi ! Quel manque de considération pour eux !
- Les riverains ne peuvent pas être considérés comme étant du « trafic de transit » dans leur propre commune, voire dans leur ville. Ils déplorent le manque total d’écoute et de considération de la part des autorités communales.
- Des habitants qui se sont saignés pour acheter leur logement craignent la perte de valeur de leur bien immobilier. Bien que certains quartiers soient désormais dits « apaisés » et dont les habitants pourraient peut-être bénéficier d’une plus-value sur leur immobilier, d’autres sont victimes d’un report de circulation engendrant de nombreux désagréments (circulation, pollution importante, bouchons).
Ces faits ont des conséquences néfastes sur la santé, au-delà du fait qu’il s’agit ici d’une totale inégalité de traitement.
Ce que nous avons déjà fait
La consultation réalisée par la commune de Jette sur l’évaluation de leur nouveau plan de circulation du quartier Amnesty/Lecharlier a eu pour résultat une nette majorité contre (70% contre le plan, 30% pour). Ces chiffres démontrent bien le mécontentement général.
Les différents Comités « contre le Plan Good Move » créés dans la région de Bruxelles travaillent main dans la main, et sont chacun représentés dans chaque commune.
Ces comités dynamiques et citoyens relaient les informations et aident les citoyens à se mobiliser contre les aménagements proposés par les autorités communales qui appliquent surtout la politique de l’autruche quant aux doléances des habitants.
Un très grand nombre d’interpellations citoyennes ont été présentées et plaidées devant les instances adéquates et plusieurs pétitions ont circulé. Les démarches continuent ! Nous ne baissons pas les bras.
Les représentants des comités vont régulièrement à l’encontre des autorités communales pour manifester leur mécontentement.
Notre combat
La grande majorité des habitants de Jette réfutent ce Plan. Et pour cause, ils refusent d’être enfermés dans des quartiers, la fermeture des commerces, l’inégalité de traitement des riverains, la perte précieuse de temps due à l’obligation de devoir faire des kilomètres inutiles pour simplement aller travailler. Les gens doivent se rendre à l’hôpital, au bureau, à l’usine, sur leur lieu de travail, loin de chez eux, le soir, la nuit, de longues heures, le matin tôt etc.
Les riverains en ont assez d’être les victimes de politiciens aux vies confortables qui décident pour eux sans se soucier des impératifs de vie et de survie des gens qui travaillent dans la vraie vie.
Nous restons à votre écoute. Ensemble, c’est beaucoup mieux.
Rejoignez-nous
Dans une lettre adressée à la bourgmestre Claire Vandevivere (Les engagés, ex cdH) et à l’échevine de la mobilité Nathalie De Swaef (Ecolo/Groen), le comité réclame la suspension immédiate du plan, un moratoire jusqu’à une concertation véritable avec la population, ainsi qu’une évaluation indépendante du projet. Les jettois insistent sur la nécessité d’une prise en compte réelle des réalités de vie et des besoins des habitants dans les décisions politiques relatives à la mobilité.
Avec une pétition de 2 953 signatures, notre comité met en lumière les conséquences négatives du projet sur la vie quotidienne des habitants.
Nous vous encourageons à vous informer davantage sur les implications du plan Bad Move pour notre commune en consultant notre site web ainsi que notre page Facebook Non au plan Good Move à Jette. Vous pouvez également nous contacter via le formulaire de contact.
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