Depuis le 16 août 2022, date de l’implémentation du plan Good Move, nous avons décidé de ne pas nous laisser faire. Apolitiques et bénévoles, nous nous battons pour défendre les droits de ceux touchés par les effets négatifs de ce plan mal conçu et appliqué de façon dogmatique. Alors que les élections du 9 juin approchent, il est crucial de rappeler notre engagement et de souligner que le véritable enjeu du BadMove se situe désormais dans le choix des électeurs.
Le plan Good Move part d’une bonne idée, et même d’une nécessité dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Cependant, sa mise en œuvre a engendré des conséquences néfastes pour une large part de la population, particulièrement au sein des classes populaires et de la classe moyenne. Nous avons vu naître des comités, dont le nôtre, pour défendre les victimes de cette politique inefficace et socialement injuste.
Nous prônons une véritable politique de mobilité, co-construite avec les citoyens. Nous croyons fermement qu’il est possible de faire mieux que ce qui nous est proposé actuellement. C’est un devoir moral, politique, économique et social. Construire un monde plus juste demain ne doit pas se faire au prix de l’injustice aujourd’hui.
Nous ne sommes pas de fervents défenseurs de la voiture, mais nous reconnaissons que certains ne peuvent pas s’en passer. Nous réduire à des « bagnolards » est non seulement injurieux, mais aussi un moyen pour les défenseurs du plan Bad Move d’éviter un débat de fond. Nous avons initié ce débat à travers des pétitions qui ont recueillis plus de 47 000 signatures jusqu’à présent, et nous continuons à nous mobiliser dans les communes où nos comités sont actifs.
Bénévoles et déterminés
Nous sommes bénévoles et ne recevons aucune subvention, contrairement aux associations subventionnées pour promouvoir la politique de Bruxelles Mobilité. Il est difficile de lutter contre des personnes payées à plein temps pour avancer le plan Bad Move, mais nous nous efforçons d’assurer l’essentiel et d’inciter d’autres citoyens à se mobiliser.
Certains croient que nous avons un « agenda caché » ou que nous allons nous engager en politique. En réalité, nous faisons simplement ce que tout citoyen devrait faire : contrôler l’action de nos élus et leur demander des comptes. Utiliser les instruments démocratiques mis à notre disposition est une obligation citoyenne, même si cela dérange ceux qui ne pensaient pas que nous les utiliserions.
L’élection du 9 juin : un moment décisif
Nous avons lutté, nous continuons à lutter, et nous espérons que vous aussi le ferez. Le 9 juin, chaque électeur a le pouvoir de se prononcer sur l’avenir du plan Good Move. Votre vote est crucial pour façonner une politique de mobilité équitable et juste pour tous les habitants de Bruxelles. Rappelons-nous que l’enjeu se trouve dans nos choix électoraux et notre engagement citoyen.
Ensemble, continuons à défendre notre droit de circuler librement et à réclamer des actions concrètes de nos élus. Faisons entendre notre voix ce dimanche 9 juin !