Pour ce faire, encore faudrait-il s’intéresser aux « humains », c’est-à-dire aux habitants, commerçants et indépendants qui vivent ou travaillent à Bruxelles. Toutes choses que les partisans de Good Move, enfermés dans leurs certitudes, tout à la défense de « leur » quartier apaisé et ne voulant pas se confronter à une réalité qui dément leur discours, se sont bien gardés de faire.
Selon Bart Dhondt, échevin Groen de la mobilité de la ville de Bruxelles, tout va bien au centre ville ! La preuve en serait donnée par l’analyse du nombre de transactions bancaires !
Selon le communiqué de presse de M. Dhondt :
« L’analyse des chiffres de dépenses de cartes bancaires au cœur du Pentagone montre également que
Bruxelles se porte aussi bien en 2023 qu’avant l’implémentation du plan de circulation. Là où l’inflation
était de 9,1%, les dépenses effectuées par les Belges ont donc augmenté de 9,9%, démontrant que les
commerce du centre gardent et renforcent, même, leur activité et leur dynamisme. Cette résilience
s’inscrit dans un contexte de crises consécutives comme le COVID, la crise énergétique et même le
Bruxelles bashing de certains groupes. Dans les détails, on note également qu’au niveau des dépenses,
ce sont les habitants de la Région Bruxelloise qui dépensent de plus en plus dans le centre‐ville de leur
capitale. »
Bigre ! Tout cela est bien obscur
On aimerait avoir l’analyse et les chiffres pour voir si nous arrivons à la même conclusion. Un peu de transparence ne ferait pas de mal, d’autant plus que c’est dans le programme électoral d’Ecolo/Groen.
Nous avons déjà eu l’occasion de dire que la situation de l’hyper centre est très particulière, avec un public « jeune » et des touristes qui se déplacent essentiellement en transports en commun et qui viennent après la création du piétonnier comme ils venaient avant. Good Move est sans effet à cet égard, et pour cause.
Mais ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas se référer au nombre de transactions pour savoir si les commerçants se portent bien. C’est ce qui leur reste après déduction des charges qui compte. Par ailleurs, si un horeca dont certains dénoncent la faible qualité a l’air de tirer son épingle du jeu, ce n’est pas le cas de tous les autres commerces. Ni des habitants.
Depuis des mois, des commerçants du centre ville nous font part de leur détresse. Certains sont partis. Nous avons décidé d’aller à la rencontre de ceux qui restent et de leur donner la parole. Un premier constat : ils n’ont jamais été consultés.
Aujourd’hui, Carine, gérante du magasin Evasion, rue du Midi.
D’autres témoignages suivront.
Soutenons-les !
Un commentaire
Une fois sur dix je me rends en voiture dans un commerce bruxellois, les neuf autres fois je me rends en voiture dans un commerce d’une autre rėgion