Le plan de mobilité dénommé Bad Move, qui était censé améliorer la circulation au cœur de Bruxelles, sème la discorde au sein de la majorité communale. Le plan, défendu par Bart Dhondt (Groen), échevin de la mobilité, est vivement critiqué par ses propres partenaires de majorité, en particulier DéFI.
L’échevin du Commerce, Fabian Maingain (DéFI), accuse Groen de manipulation des données et de malhonnêteté intellectuelle, mettant en doute l’objectivité des chiffres avancés pour justifier les bienfaits du projet. En cette veille d’élections, le débat s’enflamme, exacerbant les tensions au sein de la coalition.
La majorité de Bruxelles-Ville est en proie à une véritable guerre idéologique à propos du plan de mobilité controversé connu sous le nom de Bad Move. Ce projet, censé améliorer la circulation au centre de Bruxelles, crée un chaos sans précédent, selon ses détracteurs.
« Des résultats fallacieux«
Bart Dhondt, membre du parti Groen, avait présenté des chiffres visant à démontrer les bénéfices du plan Good Move. Cependant, ces chiffres sont sévèrement contestés au sein de la majorité elle-même. Fabian Maingain accuse Groen de manipulation des données et de malhonnêteté intellectuelle. Nous avions nous même sérieusement mis en doute les comptages utilisés par Bart Dhondt pour affirmer que le trafic de transit a baissé de 20% dans le Pentagone et s’est « évaporé ».
Maingain souligne que les données fournies par Ecolo/Groen sont insuffisantes pour tirer des conclusions valables sur l’efficacité du plan Good Move dans le Pentagone. Depuis des semaines, DéFI réclame des informations chiffrées supplémentaires à Ecolo/Groen concernant l’évaluation du plan à Bruxelles, sans succès. « Communiquer des résultats fallacieux montre le manque de loyauté de notre partenaire de majorité, ainsi que sa malhonnêteté intellectuelle imposée par un dogmatisme idéologique », déclare-t-il.
Ce conflit éclate au grand jour à la veille des élections, révélant une profonde fracture au sein de la majorité. Ce matin, une vidéo tournée près de l’Yser par un citoyen montre une réalité bien différente de celle avancée par Bart Dhondt. Selon les riverains, les dommages causés par ce plan punitif sont irréversibles et l’échevin est accusé d’être déconnecté des réalités du terrain. Il a déjà perdu le soutien de ses propres partenaires de majorité.
Décidément, Ecolo/Groen ne sait vraiment pas faire de la politique.